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Etape marathon 1/2 : Timerzif – inconnu
Jeudi 25/02
200 km de piste !!!
Réveil à 6h pour tout le campement par la désormais fameuse musique du 4L Trophy (4L Trophy…phy…phy…phy, version techno). Briefing général à 7h. Nous recevons les consignes pour cette étape particulière : l’étape marathon. Elle consiste à nous laisser en autonomie complète durant 2 jours, soit plus de 500 km, le point de rendez-vous étant Marrakech. Jean-Jacques (le président du 4L Trophy), nous rappelle les règles de sécurité de base : prendre un maximum d’eau et surtout ne pas conduire de nuit.
Nous convenons d’un point de rencontre sur la piste pour retrouver les équipages de Lyon : le PK 150. Puis nous prenons le départ dans les premiers, avec deux autres équipages.
Le terrain que nous empruntons est jonché de grosses pierres. Il est donc presque impossible de sortir de la piste. Des bouchons se forment alors le long de celle-ci, nous roulons dans un énorme nuage de poussière. Romain devient même châtain clair ou grisonnant sur un hémi-scalp (côté fenêtre), cela dépend de la lumière (jugez par vous-même sur la photo). Heureusement en fin de matinée nous retrouvons un sol plus praticable et parvenons à retrouver un peu d’espace et d’air !
A midi Romain nous trouve un coin idéal pour pic-piquer à l’ombre d’un grand arbre.
Mais pas de temps pour la sieste, la route est encore longue ! Nous arrivons rapidement sur un terrain totalement plat, à perte de vue, une véritable autoroute ! Romain oublie presque que nous sommes au milieu de nulle part et tente des pointes à 85km/h ! Cela paraît ridicule mais je peux vous assurer que moi je ne faisais pas la maline car à cette vitesse même sur une route nous avons l’impression d’être à 130, alors sur la piste... Au final nous arrivons vivant au PK 150 où nous devons retrouver nos amis et l’équipe de Motors TV. Ce point de rendez-vous ne s’avère pas très idéal puisqu’il n’y a pas le moindre coin d’ombre. Nous attendons donc deux heures à rôtir et à descendre les bouteilles d’eau.
Finalement au moment où nous étions vraiment désespérés, et desséchés, Pascal arrive enfin. Nous reprenons alors notre route, notre objectif étant de dormir vers le PK 200. Il faudra faire vite car il est déjà 17h. En chemin nous prenons malgré tout le temps de faire une pause bois que Pascal s’empresse de filmer. Il me fera ramasser 3 fois le même morceau de bois car la prise de vue ne lui plaisait pas… Pendant ce temps le reste de l’équipe presse se marrait, ils m’ont d’ailleurs dit que je devais absolument arrêter médecine pour tenter une carrière d’actrice car il y avait du potentiel !
L
Et puis d’un coup : plus rien, fini les cailloux, disparus aussi vite qu’ils étaient apparus, cela ajoutant encore à l’aspect fantastique de ce passage.
Cela tombe bien car le soleil vient de se cacher derrière les montagnes et il faut à présent se dépêcher de trouver un lieu pour bivouaquer. Quelques kilomètres plus loin nous trouvons le lieu idéal : accessible, plat, et sans caillou !!!
Nous montons rapidement les tentes avec de tenter d’allumer un feu avec le peu de bois que nous avons et qui nous permet de profiter de sa chaleur pendant 30 petites minutes… Pascal a tout juste le temps de nous interviewer au coin du feu que l’on attaque déjà l’apéro !
Nous nous endormons rapidement après cette longue journée, de magnifiques images et de la poussière plein les yeux.
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Commentaires
1 Momo Le 14/03/2010
2 Raphaëlle Pauthe-Farcy Le 13/03/2010